Belleuse

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Belleuse
Belleuse
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Thibault Domisse
2020-2026
Code postal 80160
Code commune 80079
Démographie
Gentilé Belleusiens
Population
municipale
306 hab. (2021 en diminution de 14,53 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 25″ nord, 2° 07′ 05″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 194 m
Superficie 7,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Belleuse
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Belleuse

Belleuse est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Village rural située sur un point haut du Plateau picard, Belleuse se situe en limite des vallées creusées par le ruisseau des Évoissons et la Selle. De ce fait, deux relais hertziens ont été construits sur la commune, l'un, civil, désaffecté, et l'autre, à usage militaire. Ils se voient de très loin.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 19 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Belleuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,2 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (2,5 %), prairies (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Belleuse est située à l'écart des principales voies de communication du secteur. Elle est desservie par la départementale qui relie Grandvilliers à Conty.

La localité est desservie en 2019 par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Beeleuse (1225) ; Belleuse (1229) ; Beleuses (1292) ; Belleuses (1303) ; Beeleuses (1304) ; Belleze (1579) ; Belleuze (1626) ; Beleuse (1657) ; Bellenzes (1635) ; Belleure (1707) ; Beleuze (1752)[14].

Belleuse signifie belle vue[15]. Une autre étymologie proposée est que Belleuse serait une contraction de Bellereuse, du latin erodere, erosum et signifierait bel essart, beau défrichement[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une villa gallo-romaine a été découverte en 1971 à Belleuse, au lieu-dit les Mureaux[16]. On y a trouvé, par ailleurs, deux trésors monétaires renfermant des monnaies d'époque médiévale et moderne, dont l'un de 169 pièces d'or[17].

Sous l'Ancien Régime, la seigneurie dépendait de la châtellenie de Conty.

En 1845, on indiquait encore comment convertir l'ancienne unité de mesure de surface agraire, la verge de l'ancien évêché d'Amiens, et encore utilisée dans la commune, en ares, soit 1 verge pour 0,455 m²[18].

L'école de Belleuse a été inaugurée en 1882 par René Goblet, important homme politique de l'époque[19].

Un important incendie détruisit quatre fermes en novembre 1928, dont celle du maire, M. Magnier[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Conty[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 1996, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[22],[23]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[24], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[25].

La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [26].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1928[20]   M. Magnier   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1983 Raoul Pierret   Cultivateur
1983 juillet 2020[27] Joseph Bleyaert[28]   Président de la CC du canton de Conty (1989 → 2016)
vice -président de la communauté de communes Somme Sud-Ouest (2017 → 2020)
Président du Trinoval[Note 3] (? → 2020[29])
juillet 2020[30] En cours
(au 10 juillet 2020)
Thibault Domisse   Fonctionnaire de police

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 306 habitants[Note 4], en diminution de 14,53 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0121 0041 0281 0011 0241 0541 025954916
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
904873835775720665667565506
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
453415389371332330335358356
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
348327258246258280313314347
2015 2020 2021 - - - - - -
358310306------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre[34], reconstruite vers 1865, avec une tour du XVe siècle.
  • Chapelle Saint-Pierre du XVIIIe siècle, dans le cimetière, simple nef à ouvertures cintrées et appareillage de brique et pierre[35].
  • La coulée verte, itinéraire de randonnée reprenant le tracé d'une ancienne voie ferrée, passe par la commune.
  • L'ancienne tour hertzienne de 40 mètres de haut, bâtie en 1951. Elle est devenue un logement privé insolite[36].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le Trinoval est le syndicat mixte interdépartemental de ramassage et de traitement des ordures ménagères qui regroupe trois intercommunalités de l'Oise et de la Somme.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Belleuse et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 100 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
  15. « Collections des Archives départementales de la Somme - Notices géographiques et historiques sur les communes du département de la Somme (numérisées) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur recherche.archives.somme.fr (consulté le ).
  16. a et b Tahar Ben Redjeb, « La villa gallo-romaine de Belleuse (Somme) », Cahiers archéologiques de Picardie, no 5,‎ , p. 284-289 (ISSN 2104-3914, DOI 10.3406/pica.1978.1276, lire en ligne).
  17. Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie, séance du 8/4/1856, p. 55-56., mentionné par Tahar Ben Redjeb.
  18. A. I. Catonnet, Traités complets théoriques et pratiques de l'arpentage, de la géodésie moderne ou De la division du terrain : augmentés de la stéréométrie pratique, de la mesure dees corps solides et de la trigonométrie pratique, Amiens, Caron-Vitet, , 2e éd., 156 p. (lire en ligne), p. 50, lire en ligne sur Gallica.
  19. « M. Goblet à Belleuse », Le Radical, no 277,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  20. a et b « Faits divers », L'Homme libre, no 4502,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  23. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  24. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  25. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
  26. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  27. « Thibaut Domisse candidat à Belleuse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ). « Thibaut Domisse, actuel 2ème adjoint au maire sortant, Joseph Bleyart, qui ne se représente pas, se lance dans la course aux municipales avec sa liste « Belleuse dans la continuité ». Face à lui, Philippe Barlat, lui aussi conseiller municipal, qui se présente en individue ».
  28. Réélu pour son 6e mandat (2014-2020) : « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard (édition de Grandvilliers), no 3286,‎ , p. 27.
  29. Vincent Beny, « Interview Christophe Géraux est le nouveau président de Trinoval », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Thibault Domisse, le nouveau maire de Belleuse, définit ses priorités », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ). « Sans surprise car il était le seul candidat, Thibaut Domisse a ceint l’écharpe que lui a passée Joseph Bleyaert, l’ancien maire du village de 357 habitants qui a passé 37 ans au service de la commune (...) Thibaut Domisse, enquêteur appartenant à la police d’Amiens, est arrivé à Belleuse en 2008. Il a été élu une première fois au Conseil en 2014 ».
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de Belleuse, d'après nature, 1877. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  35. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 156-157 (ASIN B000WR15W8).
  36. Aude Collina, « Il vit dans une tour hertzienne, au sud d’Amiens : « C’est mon phare breton », Le Courrier picard,‎ , p. 12 (lire en ligne)